Ce que l'on sait sur la saisie d'une tonne d’armes de guerre chez des collectionneurs près de Carcassonne

Plus d’une tonne d’armes, dont du matériel de guerre, et un atelier de reconditionnement ont été découverts et saisis chez trois personnes près de Carcassonne, dans l’Aude. Selon nos informations, de source policière, il s'agirait de collectionneurs passionnés d'armes.

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207 armes, dont 54 correspondant à du matériel de guerre : Kalachnikov, pistolets mitrailleurs, fusils d’assaut. Ce matériel a été découvert, selon nos informations, de source policière, chez trois collectionneurs passionnés d'armes. Les interpellations ont eu lieu le 27 février, à Carcassonne, Capendu et Cazilhac. Sur les trois interpellés, deux étaient déjà connus de la justice pour des faits de vols et violence. 

Selon nos sources, d'origine policière, la géolocalisation de leurs téléphone et le trafic bancaire laissent à penser qu'il s'agit vraiment d'un trafic d'armes. Les armes retrouvées étaient soit en état de marche soit en cours de remise en état de marche.

Deux hommes ont été écroués aux Baumettes, et le troisième est sous contrôle judiciaire. L'enquête est toujours en cours.
 

770 kilos de munitions et 350 chargeurs

Dans un communiqué, Gérald Darmanin (le Ministre de l’Action et des Comptes Publics) détaille les armes retrouvées : Plus de 130 armes de catégorie C soumises à déclaration, 770 kilos de munitions, 350 chargeurs ainsi que des casques de vision nocturne ou encore des lunettes de tirs. Selon le Ministère, tout ce matériel saisi est estimé à 200.000 euros.

Un atelier de reconditionnement découvert

Un atelier de reconditionnement de parties d'armes, importées par le réseau depuis l’étranger, puis reconditionnées et remises en état a également été découvert. Le Ministère précise dans son communiqué :

Les investigations ont permis d'établir des ramifications internationales en Europe et aux Etats-Unis notamment grâce à l'appui des services étrangers partenaires dans le cadre de la coopération douanière internationale.

Deux suspects placés en détention provisoire

Trois hommes (de 47, 50 et 54 ans) ont d’abord été « placés en retenue douanière puis remis à la police judiciaire de Perpignan co-saisie des suites du dossier avec la douane judiciaire de Toulouse, sous l’autorité de la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille.

Le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, a ajouté auprès de nos confrères de l’AFP :

Trois hommes, un responsable de sécurité, un ambulancier et un garagiste chez qui les armes ont été retrouvées", ont été mis en examen dimanche notamment pour "acquisition, détention et cession en réunion de munitions et d'armes de catégories A, B et C" ainsi que pour "association de malfaiteurs.

 
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