Policiers dans la rue : les raisons de la colère à Carcassonne

Jean-Marc Falcone était à Montpellier ce jeudi pour rencontrer les agents de la police nationale. L'occasion de faire le point sur un commissariat : celui de Carcassonne. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Suite à l'agression au cocktail Molotov de policiers à Viry-Châtillon début octobre, un vent de colère souffle sur toute la France. Depuis, les policiers ont battu le pavé. La grogne des policiers n'est toujours pas terminée, loin de là.

Le grand patron de la police nationale, Jean-Marc Falcone, était à Montpellier ce jeudi pour rencontrer le personnel. Si le malaise est connu dans les grandes villes, il existe aussi dans les villes moyennes. Comme le montrent les manifestations à Béziers, Perpignan ou Carcassonne cette semaine... 



► A Carcassonne, Alexandre Grellier et Frédéric​ Guibal ont tenté de mesurer l'ampleur du problème :

Un commissariat en lambeaux, symbolique pour illustrer la détresse policière. A Carcassonne, les agents sont installés dans un bâtiment du XIXème siècle. Ils le considèrent vétuste, et exigüs. Un point de leur colère, parmi d'autres. Les effectifs seraient insuffisants, notamment sur la voie publique, où la patrouille serait rarement composée de plus de 8 personnes en journée. Dernier élément de contestation : la loi. Les policiers se sentent incapables de répondre aux violences qu'ils subissent.  

David Leyraud, Alliance Police Occitanie, réclame une meilleure protection et un soutien renforcé pour ses collègues. ©France 3 Languedoc Roussillon

Intervenant :
  • David Leyraud, Alliance Police Occitanie
Un nouveau commissariat devrait accueillir les policiers de Carcasonne d'ici la fin 2019. Annoncé il y a plus d'un an, les travaux n'ont toujours pas commencé. 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information