La météo est source de toutes les attentions des céréaliers audois, ces dernières semaines. Un été tardif, un printemps très humide et des conséquences inévitables sur les récoltes. Dans l'Aude, les cultures céréalières ont été particulièrement exposées et les rendements seront faibles.
Dans l'ouest audois, il a plu l'équivalent d'une année de précipitations, en moins de 5 mois, en 2013.
Le marché européen des céréales est en consolidation
Le marché européen des céréales progressait mardi à la mi-journée dans le sillage du marché américain, alors que l'Égypte revient aux achats pour de grosses quantités de blé tendre.Le plus gros importateur de blé de la planète a lancé lundi un appel d'offres pour l'achat de 60.000 tonnes de blé. "Ce chiffre reste minimal car on sait que l'Égypte achète en général de très grosses quantités de blé lors de ces appels d'offres", a commenté une source de marché.
Les cours du blé progressaient de 1,25 à 1,50 euro sur les contrats de novembre 2013 à mai 2014, la première échéance cotant 195,50 euros la tonne pour un volume de près de 7.000 lots échangés.
Au même moment, la tonne de maïs reculait de 2 euros sur les contrats rapprochés d'août, mais gagnait 0,50 euro sur l'échéance novembre à 178 euros, dans un marché atone, avec moins de 550 lots négociés.
Aux États-Unis, les cultures de maïs se développent de manière satisfaisante en raison de conditions climatiques favorables, selon les autorités agricoles américaines (USDA). Malgré les fortes précipitations du printemps, le maïs a été planté sur une surface record de 39,4 millions d'hectares, pour une production attendue à 355 millions de tonnes. "Les bonnes conditions climatiques permettent d'afficher de l'optimisme sur le potentiel de production", a expliqué le cabinet de conseil Agritel.
Sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé et de l'orge progressait de 1 euro et le maïs reculait de 2 euros.