Aveyron : des balises taguées sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle

Ce sont les baliseurs bénévoles qui ont découvert cette mauvaise surprise : des balises du GR 65, passant par la commune d’Espalion (Aveyron) ont été endommagées... Des dégradations pouvant altérer la sécurité des randonneurs.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

En ce mois de mai, c’est la ruée sur le chemin de Compostelle. Mais, à Espalion, commune située au nord de l’Aveyron (12), quelques balises ont été volontairement taguées, provoquant la colère des bénévoles.

Depuis quinze ans, André Berthomieu est l’un des baliseurs de ce chemin de randonnée. Au cours d’une de ses promenades, il s’est aperçu que trois balises qui conduisent de la Vierge de Vermuse jusqu’à Espalion ont été recouvertes de peinture.

Ça ne fait pas sérieux car on aime avoir un balisage propre, net. C’est un problème autant pour le pèlerin qui passe que pour les bénévoles. Imaginez, on vous confie une tache, vous essayez de faire ça le mieux possible et le lendemain, vous voyez que votre travail a été sali...

André Berthomieu, vice-président de la commission santé et itinéraire du Comité départemental de la randonnée pédestre de l’Aveyron

Si certains pèlerins trouvent le sentier bien indiqué, ce n’est pas le cas de tous. Et des balises dégradées peuvent amener certains randonneurs à s’égarer : “Ce serait sur un carrefour où il faudrait bifurquer, ça pourrait donner une mauvaise direction aux randonneurs qui passent”, argumente André Berthomieu.

“Cela peut être un handicap pour les personnes qui débutent”

“J’ai trouvé que cette année, certains balisages étaient dégradés, effacés. On ne s’est pas perdu, sauf une fois. Par contre, je vois la différence par rapport à il y a une dizaine d’années.” indique Brigitte Sampers, pélerine de Lille, qui a parcouru le chemin de Compostelle à trois reprises. “Avec l’habitude, l’expérience, on arrive à se retrouver. Mais pour les personnes qui débutent, cela peut être un handicap” ajoute la Lilloise. Mathilde Uytterhoeven, qui va de Troyes à Saint-Jean-Pied-de-Port, “se débrouille : ici, on peut facilement marcher sans carte.” 

Je suis bénévole baliseuse et le balisage est très important pour ne pas se perdre, être en sécurité. Parfois, il y a des graffitis, c’est dommage

Martine Delgado, pélerine du Vaucluse

A présent, ce sont les baliseurs bénévoles, à la fois interloqués et empreints d'un certain dégoût, qui vont devoir faire disparaître les traces de peinture... Et ce ne sera pas une tâche facile : “L’écorce de l’arbre est fine et il ne faut pas dégrader le support, donc il y a du travail...” 

La voie la plus fréquentée est celle du Puy-en-Velay à Saint-Jean-Pied-de-Port (d’une longueur de 732 kilomètres). Chaque année, cette portion du GR 65 est empruntée par 20 000 randonneurs, pour la plupart des pèlerins de Saint-Jacques.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information