Après un an de négociations, le plan loup a été présenté par les pouvoirs publics. La concertation a été largement boycottée par les agriculteurs car ils estiment ne pas être entendus. Deux éleveurs du Larzac, dont l'un victime d'attaques de son troupeau, témoignent.
Quand on parle du loup… on laisse rarement un éleveur de brebis indifférent. Les négociations entamées il y a un an à Lyon laissent un goût amer aux paysans rencontrés par une équipe de France 3 Occitanie.
Le texte cherche à construire une « cohabitation efficace entre les éleveurs et les loups », tout en garantissant la « présence durable » du prédateur. Aujourd'hui, sa population est estimée à 360 loups en France.
Sur l'ensemble du plateau du Larzac, 200 brebis ont été tuées en 2017, soit deux fois plus que l'année précédente.
Toujours selon le texte, un quota de 40 loups pouvant être abattus par année est fixé par les pouvoirs publics. Un chiffre trop restrictif selon les éleveurs du sud de l'Aveyron
Le plan loup pour les six prochaines années sera définitivement validé en février prochain.