Le centre éducatif fermé de Nîmes n'est ni une école, ni une prison. Plutôt une troisième voie pour des jeunes entre 13 et 16 ans placés dans cet établissement après des délits plus ou moins graves. Son objectif : miser sur l'éducation et non sur la répression pour éviter les récidives.
Pour les 70 ans de l'éducation surveillée, le ministère de la Justice a ouvert les portes de plusieurs établissements de la Protection judiciaire de la jeunesse comme le centre éducatif fermé (CEF) de Nîmes,
Le CEF de Nîmes est une structure qui constitue une des alternatives à l'incarcération et où travaillent une trentaine de personnes chargées de suivre une douzaine de mineurs de 13 à 16 ans qui ont eu affaire à la justice. Pendant six mois, ils font l'objet d'un suivi éducatif et pédagogique intensif pour en faire des citoyens responsables.
Reportage à Nîmes, dans le Gard.
D. De Barros et V. Banabera
(Dans ce reportage : Christine Rault, directrice du Centre éducatif fermé de Nîmes.)
Les méthodes de ce centre éducatif fermé sont simples : des cours, des ateliers ou encore des rencontres. Et très souvent, les jeunes jouent le jeu.
Loin des idées reçues, dans 2 cas sur 3, le premier contact d'un jeune avec la justice est le seul au cours de sa minorité.