Des chercheurs ont posé des capteurs dans la grotte de la Clamouse, dans l'Hérault, afin d'y déceler l'impact des visiteurs et des changements climatiques à court et long termes. Explications et premiers résultats.
Température, pression atmosphérique, émanations de CO2 : depuis 8 mois, des capteurs traquent les moindres variations du climat sous-terrain de la grotte de la Clamouse (Hérault), en lien avec l'évolution du climat extérieur et l'impact touristique. Cette semaine, des chercheurs parisiens sont venus relever ces données afin de les analyser. Un travail jamais effectué auparavant.
- Premier constat : l'augmentation du nombre de visiteurs lors de vacances de printemps a fait augmenter les émissions de dioxyde de carbone, mais pas de manière significative.
- Seconde observation : la température est constante dans la grotte depuis qu'elle est est relevée, s'établissant à 14,6°C.
Mais le travail des chercheurs ne s'arrête pas là : ils observent également de très près les stalagmites de Clamouse, véritables témoins de l'évolution du climat. L'un des plus vieux étudiés a 370000 ans, par exemple. Une longévité qui permet de reconstituer le climat sur plusieurs périodes géologiques anciennes. C'est ce qu'ont pu constater nos reporters Florent Hertmann et Nicolas Chatail.
Des chercheurs ont posé des capteurs dans la grotte de la Clamouse (Hérault). Objectif : étudier l'impact des visiteurs et des changements climatiques sur l'intérieur de la grotte.