Costières de Nîmes : 3 ans ferme requis contre l'ancien président de la commission d'appel d'offres toujours en fuite au Maroc

Le tribunal correctionnel de Nîmes examine depuis 2 jours l'affaire de corruption et de favoritisme dans la conclusion du marché de l'entretien du stade de Nîmes. Des peines de prison ferme ont été requises. Délibéré le 3 décembre.

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Six prévenus sont impliqués dans l'affaire du marché public de l'entretien du stade des Costières de Nîmes. L'un d'eux est en cavale, accusé de corruption et favoritisme. Le procureur a requis à l' encontre d'Alain Caugy le principal acteur de l'affaire, 3 ans de prison ferme et 30 000 euros d'amende.
Cet ancien élu est sous le coup d'un mandat d'arrêt international après sa fuite au Maroc fin 2010.

Président de la commission des appels d'offres de la Ville de Nîmes à l'époque des faits, en 2003, Alain Caugy est soupçonné d'avoir truqué le marché
public de l'entretien du Stade des Costières en favorisant une société.
Après deux jours d'audience, le procureur Stéphane Bertrand a réclamé également deux ans de prison et 25.000 euros d'amende contre deux chefs d'entreprise, soupçonnés d'avoir conclu "un pacte de corruption" en proposant leur entremise pour obtenir le marché en échange de 50.000 euros. Les deux prévenus ont nié leur implication.
Un an de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende ont été requis contre un troisième entrepreneur qui a reconnu avoir fourni quatre fausses factures pour un montant de 35.880 euros.
Enfin, le ministère public a requis une peine d'un an de prison avec sursis contre un fonctionnaire auquel il reproche d'avoir participé au trucage du marché, demandant la relaxe d'un second fonctionnaire.

Alain Caugy avait été condamné en juin à 30 mois de prison et 50.000 d'amende pour trafic d'influence lors de la vente d'un immeuble à un office HLM. Un jugement dont il a fait appel.

Le jugement a été mis en délibéré au 3 décembre.


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