Son pronostic vital n'est plus engagé. Au lendemain de l'agression d'une joggeuse, attaquée à l'arme blanche dans un parc de Vergèze près de Nîmes dans le Gard, les villageois sont sous le choc. Et ce d'autant plus qu’elle a ravivé de mauvais souvenirs : une femme avait déjà été agressée et violée au même endroit en 2016. Un appel à témoins est lancé.
24 heures après l'agression à l'arme blanche de la mère de famille, attaquée alors qu'elle faisait son jogging dans un parc de Vergèze, près de Nîmes dans le Gard, les gendarmes sont toujours sur place à la recherche d'indices. Les militaires continuent à ratisser le secteur et l'enquête de voisinage pour tenter de retrouver l'agresseur de la joggeuse.
La femme de 44 ans a été attaquée par l'arrière en fin de matinée samedi 10 janvier alors qu'elle courait dans sur le parcours santé du village. Elle a reçu plusieurs coups de couteau au dos et à la gorge. Ses jours ne sont plus en danger.
Le pronostic vital de la victime, rapidement prise en charge en raison de deux personnes à proximité, dans un premier temps engagé, est à ce jour stabilisé.
Cécile GensacProcureure du tribunal juidiciaire de Nîmes
L'angoisse
Dans le village de 6000 habitants, l'émotion est vive car cette agression rappelle de mauvais souvenirs.
"Ça fait beaucoup pour un petit village à quelques années d'intervalle et au même endroit. On va l'éviter pendant quelques jours même s'il y a peu de chances que l'agresseur y revienne. Mais on ne va pas se mentir, il y a une angoisse", explique une jeune femme interrogée par notre équipe de France 3 Pays gardois. "C'est une horreur, C'est abominable : une femme agressée à coups de couteau alors qu'elle fait son jogging. C'est inamissible. Je souhaite qu'on le chope".Cela augmente le sentiment d'insécurité, ajoute le villageois.
Le suspect en fuite, un appel à témoin est lancé
Le suspect, non identifié, est en fuite. "Les causes du passage à l’acte sont indéterminées. Une enquête de flagrance pour tentative d’homicide a été ouverte et confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Nîmes et la brigade des recherches de la compagnie de gendarmerie de Vauvert et l’ensemble des effectifs du groupement départemental de gendarmerie du Gard", ajoute la procureure de Nîmes. 60 gendarmes en tout sont enmobilisés sur cette enquête.
Toute personne disposant d’éléments d’information pouvant être en lien avec les faits est invitée à contacter le centre opérationnel de la gendarmerie du Gard au 04 66 38 50 00.
Une autre joggeuse agressée et violée au même endroit
En 2016 une autre joggeuse avait été agressée et violée sur ce même parcours de santé.
Cependant, la vie continue au village et ce dimanche après-midi, malgré les circonstances, le concert prévu pour la nouvelle année aura bien lieu dans la commune.
Écrit avec Auriane Duffaud.