Cadavre retrouvé dans un clic-clac à Nîmes : 30 ans de réclusion criminelle requis

La peine maximale a été requise contre Jose Gonzalez-Hernandez, ce jeudi devant la cour d'assises du Gard, pour avoir tué Anne-Marie Varenas, dont le corps avait été retrouvé dans un clic-clac, en février 2016. L'accusé encourt 30 ans de réclusion criminelle.

Au deuxième jour de son procès, José Gonzalez-Hernandez a avoué avoir étranglé à mort et à main nue Anne-Marie Varenas, en février 2016. Le corps de cette femme de 55 ans originaire de région parisienne avait été retrouvé dans le coffre d'un canapé convertible dans un appartement du centre-ville de Nîmes.

L'accusé, un Espagnol de 53 ans, jure devant la cour (et devant dieu) qu’il n’a "jamais violenté" la victime, qui avait pourtant été retrouvée avec des traces de coups très violents (visage tuméfié, côtes cassées) et plusieurs plaies au visage et au thorax. Au premier jour de son procès, il avait admis avoir caché son corps dans le clic-clac suite au meurtre "en forçant un peu car elle ne rentrait pas".
 
Ce jeudi soir, la peine maximale, soit 30 ans de réclusion criminelle, a été requise à son encontre.

Tout se passe comme si on voulait nous démontrer qu’il avait les pires rapports avec les femmes, ce qui est totalement faux. On nous dit qu’il était violent, peut-être, mais alors qu’on nous donne des éléments des gens avec qui il a été violent.
- Me Jean-Faustin Kamden, avocat de la défense

Pour Me Khadija Aoudia, l'avocate des parties civiles, l’Espagnol est bien l’auteur des violences ante-mortem infligées à Anne-Marie Varenas. Une autre femme accuse en effet ce même homme de viol deux semaines avant ce meurtre, pour lequel il sera jugé en mars prochain à Nîmes.

Nous avons démontré qu’il existe une autre victime pour laquelle il devra répondre, qui a les mêmes caractéristiques qu’Anne-Marie Varenas : le même poids, la même taille, le même âge, et le même mode opératoire, comme les vêtements déchirés, disparus, et la volonté de faire taire ses victimes.
- 
Me Khadija Aoudia, l'avocate des parties civiles

 
L’enquête psychologique et psychiatrique de l’accusé a prouvé qu’il ne souffrait d’aucune maladie mentale, mais qu’il avait "une réelle volonté de régler ses problèmes par la violence".

Le délibéré est attendu vendredi matin. 

 
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