Gard : le laboratoire Sanofi situé à Aramon perquisitionné

Le laboratoire du groupe Sanofi, situé à Aramon, dans le Gard, a été perquisitionné dans le cadre de l'enquête sur les incidents de production de l'usine de Mourenx, selon nos confrères de France Bleu.

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Selon les informations de nos confrères de France Bleu Béarn, le parquet de Pau a ordonné une perquisition dans un laboratoire du groupe Sanofi, sur son site d'Aramon, dans le Gard.
 

Le laboratoire Sanofi situé à Aramon perquisitionné


Cette perquisition a été ordonnée dans le cadre de l'enquête sur les incidents de production de l'usine de Mourenx. Elle aurait eu lieu la semaine dernière, soit quelques jours avant les révélations de franceinfo concernant les rejets toxiques hors normes de l'usine de Mourenx
 

Perquisition "fructueuse"


L'objet de cette perquisition avec "consentement" était de collecter des documents sur les incidents de production de l'usine de Mourenx.  Le parquet n'a pas le pouvoir, à ce stade de l'enquête, d'entrer dans le laboratoire sans l'accord de l'entreprise.  La perquisition a été qualifiée de "fructueuse" par une source proche de l'enquête.
 

Rejets toxiques hors norme de l'usine de Mourenx


Les seuils de toxicité du valproate, rejeté par l'usine Sanofi de Mourenx, doivent être revus à la baisse, aucun niveau minimum d'exposition sans risque n'ayant pu être identifié, selon un avis de l'Anses dont l'AFP a pris connaissance vendredi. Les experts de l'Agence nationale de sécurité de l'alimentation, de l'environnement et du travail  (Anses) n'ont ainsi pas retenu les valeurs toxiques de référence pour le valproate élaborées à partir de données animales ou humaines par les bureaux d'étude mandatés par Sanofi.
 

Dépakine : la justice condamne en appel Sanofi à verser plus de 3 millions d'indemnités

Pour la première fois la responsabilité de Sanofi dans la malformation d'un enfant dont la mère prenait du Dépakine a été reconnue par la justice. La présidente de l'association de défense des victimes basée à Pollestres dans les Pyrénées-Orientales s'est réjouie de cette victoire.

 

Le site qui produit la Dépakine à l'arrêt


Sous pression, Sanofi a mis à l'arrêt dès lundi soir son usine de Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques, pour procéder à des améliorations techniques.
Le site, qui produit la Dépakine, un anti-épileptique faisant l'objet d'un vaste scandale sanitaire, ne pourra pas rouvrir tant qu'il ne sera pas mis en conformité en matière de rejets toxiques, a assuré mardi le gouvernement.
 

Nouveau scandale pour Sanofi ?


En début de semaine, alors que les rejets toxiques hors norme de son usine de Mourenx étaient révélés dans les médias, le groupe pharmaceutique français avait déclaré qu'une étude réalisée à sa demande par un organisme indépendant concluait que les risques sanitaires liés aux rejets actuels et passés de valproate de sodium étaient inférieurs aux valeurs toxicologiques de référence (VTR).
Cependant pour l'Anses, "la VTR fondée sur la dose posologique minimale doit être revue au regard des nouvelles études publiées et des effets observés", car "des effets neurodéveloppementaux et néfastes sur la reproduction pourraient apparaître à des doses plus faibles que celles induisant des malformations congénitales".
 

L'Anses saisie par le gouvernement


Dans cet avis rendu jeudi et publié sur son site, l'Agence précise que ses experts n'ont pas pu identifier de dose minimale de valproate "en dessous de laquelle des effets sur la reproduction et le développement sont susceptibles de ne pas se produire". L'Anses, l'agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, avait été saisie le 29 juin par le gouvernement pour évaluer en urgence les données d'impact sanitaire transmises par Sanofi, afin de fixer des prescriptions supplémentaires de sécurité.
 
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