Après Agde et Sète, la colère des policiers a gagné Perpignan et Béziers. Plus aucun équipage en service, ils se sont déclarés en arrêts maladie. Ils dénoncent la fatigue et un planning avec trop de week-end travaillés. A Nîmes, une nouvelle organisation est testée depuis octobre 2015 et ça marche.
5 week-end sur 6 travaillés, c'est trop !
La colère fait rage dans tous les commissariats du Languedoc et du Roussillon.A Sète, Béziers, Agde et Perpignan, les équipages police-secours sont en "burn-out" et donc en arrêt maladie.
A Nîmes, on applique un planning test depuis 16 mois, comme dans 30 autres commissariat de France.
Le travail un week-end sur 2, c'est mieux
A Nîmes, les fonctionnaires de police-secours ne travaillent qu'un week-end sur deux, contre 5 en 6 semaines dans les autres commissariats de la région.Une chose est sûre, le bilan est positif pour ces policiers du 17 qui répondent à toutes les urgences du quotidien, des problèmes de voisinage aux interventions criminelles.
La directive européenne sur l'assouplissement des horaires est en vigueur au sein du commissariat nîmois depuis octobre 2015. Et ce nouveau système-test parait faire ses preuves, tant au niveau des plannings de service qu'au niveau des conditions de travail des policiers.
Pourtant, le ministère de l'Intérieur ne semble pas encore prêt à appliquer ce planning sur tout le territoire.
Ce planning à 1 week-end sur 2 travaillés, est une attente forte pour les policiers qui comptent chaque année 10.000 blessés et une cinquantaine de suicide en France.On sait que dans certains commissariat, il y a vraiment des problèmes d'effectifs, et ça ne sera pas applicable mais nous on fait des fiches techniques pour ça et il y a plein d'endroits où l'application peut se faire, notamment à Alès" explique Eric Massol du syndicat SGP police FO.
Après Agde et Sète, la colère des policiers a gagné Perpignan et Béziers. Plus aucun équipage en service, ils se sont déclarés en arrêts maladie. Ils dénoncent la fatigue et un planning avec trop de week-end travaillés. A Nîmes, une nouvelle organisation est testée depuis octobre 2015 et ça marche.
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