Volta, cheval gris de 18 ans, a disparu depuis ce lundi 20 juillet dans le Gard, où il était en pension. Son futur refuge, qu'il devait rejoindre à la fin du mois, craint un vol d'animal.
C'est un cheval, jusque-là en pension dans la commune de Bouillargues, dans le Gard, qui a disparu depuis ce lundi 20 janvier, dans la journée. Il devait être récupéré à la fin du mois par le refuge Les chevaux de l'Eden, installé quelques kilomètres plus loin, à Marguerittes.
Volta, cheval gris de 18 ans, est désormais introuvable
"Suite à une succession, le cheval devait venir avec nous suite à la demande de la famille, selon les volontés [de l'ancien propriétaire], détaille Laura Affortit, la Présidente du refuge Les chevaux de l'Eden. Ils avaient fait appel à nous au mois de juillet mais nous n’avions pas de place, on les a donc orientés sur une pension."
Volta, cheval gris de 18 ans, est depuis porté disparu. Pas de trace de casse dans les clôtures de la propriété. "Un cheval, cela ne se volatilise pas. S’il avait été divagant, il aurait forcément été vu puisque l’on est à proximité d’une voie très passante. Il n’y a pas de trace de casse dans les clôtures ou sur le portail de la propriété", détaille Laura Affortit.
Deux plaintes ont été déposées par la famille de l'ancien propriétaire et par la pension, où l'équidé se trouvait depuis le mois de juillet.
Si la responsable du refuge pense à un vol, elle craint que ce dernier puisse être vendu, ou bien avoir été pris pour un trafic de viande de cheval. "Peut-être que les personnes qui ont fait ce geste pensaient avoir trouvé une pépite. Mais [Volta] a un comportement lié à l’humain très particulier. Dès qu’on le touche, il couine, décrit Laura Affortit. Cela nous semble très incompréhensible, sachant son âge et son caractère atypique".
"On essaie de contacter toutes les écuries, de demander des partages sur les réseaux sociaux, pour qu'un maximum de personnes dans le milieu du cheval soient informées de sa disparition", précise la présidente du refuge.
En cas d'information, il est possible de contacter la pension (06 16 26 19 10), le refuge (06 67 71 78 23), ou la gendarmerie de Bouillargues (04 66 20 12 36).
Ecrit avec Pauline Pidoux et Audrey Guiraud.