Après la fermeture des petits abattoirs de Condom et de Samatan, les éleveurs gersois sont très handicapés et poussent un cri d’alarme
Depuis la fermeture des abattoirs de Condom et de Samatan, les éleveurs gersois sont obligés de faire tuer leurs bêtes dans un département voisin.
Ce problème frappe tous les éleveurs porcins et ovins du secteur.
Une filière est en pleine mutation
Les exploitations sont plus petites. Les producteurs gérent en direct la découpe et la vente aux particuliers. Mais ce développement du "circuit court"ne peut se faire qu'avec l'implication de toute la filière
Les petits abattoirs ne sont plus rentablesLe circuit court, si les distances sont trop grandes, ça ne marche pas
Fermé depuis 6 mois, l'abattoir de Condom était une petite structure. L'établissement a perdu son agréement faute d'avoir effectué les mises aux normes obligatoires et coûteuses.
A cause d'une réglementation contraignante, les petits abattoirs ne sont pas rentables.
Gérer un abattoir, ce n'est pas le travail de la mairie
Toute la filiére se tourne donc du coté des pouvoirs publics
Mais le maire de Condom estime que la gestion de ce genre de structure n'entre pas dans les compétences d'une mairie.
La commune a cherché un repreneur. Quelqu'un serait sur les rangs.
Dans le Gers, la filiére est en pleine reprise après 30 ans de crise mais la situation des éleveurs reste fragile.
Vidéo : le reportage de Luc Truffert et Jack Levé