Le Conseil d'Etat a entendu ce lundi la première plaidoirie de maître Christophe Léguevaques concernant le recours pour excès de pouvoir qui vise à obtenir l'annulation du projet de privatisation de l'aéroport. Il rendra sa décision mardi sur le référé-suspension également déposé par l'avocat.
Des élus de Midi-Pyrénées, des associations de riverains et deux syndicats ont réclamé ce lundi en référé au Conseil d'Etat, la suspension de la privatisation de l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Ils dénoncent un "excès de pouvoir" de l'Etat dans sa cession de ses parts de l'aéroport à Symbiose, un consortium chinois.
Pour Christophe Lèguevaques, l'avocat qui représente les plaignants, "la procédure n’a pas été respectée" dans le dossier de privatisation de l'aéroport de Toulouse. Il l'attaque donc sur deux motifs principaux :
- la non consultation des riverains et des salariés de l’aéroport.
- un manquement à des règles administratives.
Les explications de Delphine Gérard et Thierry Villéger :