Les salariés de la cimenterie Lafarge, à Martres-Tolosane, en Haute-Garonne, entrent dans leur quatrième jour de grève. Ils demandent une revalorisation salariale, après l'échec des négociations annuelles obligatoires.
Dans ce conflit d'ampleur nationale, salariés et direction ne sont pas parvenus à un accord.
Débutée mardi 27 février, la grève dans les sites du cimentier Lafarge se poursuit, vendredi 2 mars. Et notamment à l'usine de Martres-Tolosane, en Haute-Garonne.
Après l'échec des négociations annuelles obligatoires, la semaine dernière, l'intersyndicale réclame une revalorisation des salaires, sous la forme d'une prime.
Elle estime en effet que l'entreprise se porte bien et doit récompenser comme il se doit les salariés qui ont consenti à d'importants efforts ces dernières années.
La direction du groupe Lafarge assure avoir mené ces négociations dans un souci de dialogue social. "Si le marché du ciment connaît depuis plusieurs mois une période de reprise, LafargeHolcim poursuit ses efforts d’investissement dans toutes les usines pour supporter notre projet d’avenir et contribuer à répondre aux attentes de ses clients et garantir la qualité et la pérennité des 5000 emplois en France dans ses différentes activités".