Airbus espère bien faire la démonstration d'une voiture volante d'ici la fin de l'année 2017. Mais le constructeur européen reste discret sur ce projet, développé notamment à Toulouse. Et il n’est pas le seul à rêver à la commercialisation d’une voiture volante.
Nom de code "Vahana". Plus qu’une voiture, c’est plutôt un petit hélicoptère monoplace et autonome, c’est-à-dire programmé pour un trajet défini comme un drone. Pas besoin de pilote. Autrement dit, ce serait une sorte de taxi volant autonome.
Objectif pour Airbus : faire voler le 1er prototype d’ici la fin de l’année, et vendre cette voiture volante à partir de 2021 ou 2022.
Chez Airbus, à Toulouse, le projet est très confidentiel et le budget secret. Quand on demande des renseignements, réponse : "Pas de communication pour l’instant… Oui à Toulouse, on travaille sur un prototype… mais il faut attendre pour en savoir plus"
Tom Enders, le patron du groupe, a évoqué ce projet avant-hier avec une formule assez lyrique : "Il y a une centaine d’années, les transports urbains sont passés sous terre, allusion au métro. A présent, nous avons les moyens technologiques pour nous élever dans les airs".
Airbus n’est pas seul sur le marché. Google ou Uber s’intéressent également de près à la voiture volante autonome. Le problème, c’est que la règlementation aéronautique est complexe et ça n’est pas sûr du tout que la voiture volante décolle d’ici 3 ou 4 ans.