Après le décès d'une enfant de 30 mois à Toulouse, ses parents poursuivis pour coups mortels

Publié le Mis à jour le
Écrit par VH avec AFP

Une enfant de 30 mois est décédée au CHU de Purpan, à Toulouse après avoir été admise la veille pour de graves blessures. Les médecins ont constaté des traces de coups et peut-être de brûlures de cigarettes. Ses parents ont été mis en examen.

Un couple de jeunes parents a été mis en examen à Toulouse,après la mort de leur fille de deux ans à l'hôpital alors qu'elle portait des traces d'hématomes et de brûlures, a-t-on appris de source policière.



L'enfant âgée de 30 mois avait été hospitalisée mardi dans un état très grave. Les services hospitaliers avaient alerté les autorités quand ils avaient constaté qu'elle souffrait d'un important traumatisme crânien mais aussi des traces de brûlures et d'hématomes sur le corps.



L'autopsie de la fillette a révélé que la mort avait été provoquée par un hématome cérébral et "le légiste indique en première approche qu'il est lié à un coup volontaire", a indiqué le procureur de la République de Toulouse, Pierre-Yves Couilleau.



Le père, âgé de 27 ans, et la mère, âgée de 19 ans, devraient être poursuivis à ce titre pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", a précisé le magistrat. Le parquet, qui requiert le placement en détention du couple, compte également demander au juge de les mettre aussi en examen pour "violences habituelles sur mineur de 15 ans", le corps de l'enfant "portant les stigmates de violences antérieures".



Les parents ont été interpellés dans le quartier du  Mirail et placés en garde à vue mercredi après-midi. Leur second enfant, un bébé de quatre mois, a fait l'objet d'un placement d'urgence, a précisé une source policière.



La fillette décédée avait réintégré sa famille le 20 janvier, après avoir été elle-même placée un moment par les services sociaux à l'écart de ses parents, a précisé le parquet. "Ce placement n'était pas lié à des violences, mais le très jeune âge de la mère et le mode de vie non stabilisé du couple interrogeaient sur leur capacité éducative", a indiqué M. Couilleau, sans vouloir donner de précisions sur la nature des difficultés de cette famille.  "L'enfant n'avait réintégré sa famille qu'après des évaluations positives des services sociaux", a-t-il ajouté.





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