La justice ordonne l'évacuation d'un squat occupé par une centaine de migrants. Cette décision satisfait les riverains mais des associations s'inquiétent du sort des futurs expulsés.
Il a fallu trois renvois avant que la justice ne tranche. Le 28 juillet dernier, le tribunal judiciaire de Toulouse a décidé l'expulsion immédiate du squat de la rue des Amandiers à Blagnac. Depuis 6 mois, entre 150 et 200 migrants occupent le site d'un ancien EHPAD. Le propriétaire des lieux a engagé une procédure en référé en invoquant la dangerosité du site et un projet de construction.
Libérer les lieux avant la mi-août
Les occupants ont jusqu'à la mi-août pour libérer volontairement les lieux. Passé ce délai, l'expulsion pourra se faire avec l'aide de la force publique.
Les riverains sont soulagés et rassurés par la prochaine évacuation. Ils se plaignent de nuisances et de violences, notamment liées selon eux à un trafic de stupéfiants et à la consommation d'alcool. En revanche, les associations qui s'occupent des migrants et viennent régulièrement sur le site sont inquiètes. Elles attendent, de la part de l'Etat, des solutions individuelles.
Voir le reportage de Nathalie Fournis.