Une nouvelle fois, l'avocat toulousain Jacques Lévy a plaidé aujourd'hui devant le tribunal de Toulouse contre le laboratoire Merck. Il a demandé à la justice un retour de l'ancienne formule du Lévothyrox. La décision sera rendue le 11 janvier 2018.
Un juge des référés du TGI de Toulouse (Haute-Garonne) a examiné jeudi une requête de 23 patients souffrant d'effets secondaires de la nouvelle formulation du Levothyrox, qui réclament que le laboratoire Merck leur fournisse en urgence l'ancienne formule du médicament, a indiqué l'avocat
des plaignants.
La décision sera rendue le 11 janvier, a précisé à l'AFP Me Jacques Lévy. Il s'agit de la deuxième affaire examinée par le TGI de Toulouse contre le laboratoire allemand.
Le 14 novembre, un juge des référés toulousain avait condamné Merck à fournir "par le biais des circuits de distribution et de commercialisation, sans délai" le produit ancienne formule aujourd'hui dénommé Euthyrox à 25 patients de la Haute-Garonne qui avaient adressé une requête devant
cette juridiction.
Il avait assorti sa décision d'une astreinte de 10.000 euros par jour et par infraction constatée. Merck a fait appel de cette condamnation. "Cette nouvelle action à Toulouse est intentée par des patients qui n'avaient pas pu se joindre à la première (procédure) car leurs dossiers n'étaient pas prêts. Ils sont très longs à constituer", selon Me Lévy.
Me Lévy a également intenté une action similaire devant le tribunal de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), lequel doit rendre sa décision le 26 décembre.
L'avocat prévoit également une assignation en janvier à Castres (81) puis à plus long terme à Tarbes (65) et Montauban (82).
Dans sa nouvelle action à Toulouse, Me Lévy a insisté sur le "préjudice d'anxiété" qui n'est pas terminé car les malades "ignorent les conséquences
à long terme qu'aura sur leur santé" la prise du nouveau Lévothyrox.