Le mouvement national de colère des personnels soignants des EHPAD touche évidemment l'Occitanie. A Saint-Orens, en Haute-Garonne, les salariés de six établissements se sont retrouvés pour demander des moyens supplémentaires. A leurs côtés, des résidents et leurs familles.
C'est une image frappante. Qui colle parfaitement à la réalité de la société française aujourd'hui...
Mardi matin, jour de manifestation nationale des personnels soignants des EHPAD, les salariés se sont mobilisés devant plusieurs établissements. A Saint-Orens notamment.
Et à leurs côtés, on pouvait voir des résidents. Et des membres de leurs familles.
La majorité des Français (et de la classe politique) dit comprendre voire soutenir le mouvement de grève. La problématique de la prise en charge des personnes âgées dépendantes, les soins donnés aux personnes en fin de vie, concernent la plupart d'entre nous.
Et à moins d'être sourd et aveugle, difficile de nier le immenses difficultés que rencontrent les personnels soignants. Et par ricochet, bien sûr, les principaux intéressés : les résidents.
La parole se libère dans les EHPAD et elle est douloureuse à entendre.
Pas de toilettes complètes faute de temps.
Repas expédiés manu militari faute de temps.
Absence d'échanges verbaux faute de temps.
Peu de ménage dans les chambres faute de temps.
Le constat est accablant. Et hélas partagé par tous.
Eliane Feutren a témoigné, mardi matin, devant la caméra de France 3 Occitanie. Pour aider les soignants, elle vient matin et soir et fait manger sa mère, résidente dans l'EHPAD Augustin Labouihe de Saint-Orens, en Haute-Garonne.
Mardi après-midi, les grévistes doivent être reçus par le Conseil départemental de Haute-Garonne.
Voir le reportage de Christophe Neidhardt et Laurence Boffet, de France 3 Occitanie :