Nouvelle perturbation chez Tisséo ce lundi 20 janvier vers 17 heures. Bloqués entre Bellefontaine et Basso Cambo, les usagers de la ligne A du métro toulousain ont évacué la rame à pied. Une jeune personne habituée des transports témoigne.
Sarah B., prend les transports en commun tous les jours. Le matin, elle prend le bus pour rejoindre la station de métro Basso Cambo et ensuite prendre la ligne A. En service civique à Bellefontaine, ce moyen de transport lui permet de mettre 40 minutes pour aller au travail.
Elle est régulièrement prévenue sur l'application Tisséo des problèmes que rencontre le métro toulousain. Mais hier, lundi 20 janvier vers 17 heures, une nouvelle panne a eu lieu entre Bellefontaine et Basso Cambo, le terminus de la ligne A du métro.
"On est resté bloqué pendant une heure, le métro était arrêté entre les deux stations Bellefontaine et Basso Cambo".

Une personne a décidé d'appeler sur la borne d'urgence et un agent a répondu. "Il nous a dit, pour sortir, il faut tirer sur la poignée d'évacuation".
"Une fois la poignée tirée, nous avons pu ouvrir les portes afin d'évacuer la rame".
Nous sommes sortis le long du métro et on a marché jusqu'à la station de Basso Cambo. J'ai mis pratiquement 2 heures pour rentrer chez moi.
Sarah B., voyageuse quotidienne du métro toulousain
Sur l'application, Sarah avait vu qu'il y avait un souci technique mais aussi une personne qui avait trop souvent tiré sur la poignée d'évacuation.
Problèmes récurrents
La semaine dernière, Sarah a aussi été bloquée dans les transports en commun lors des perturbations du jeudi 9 janvier. Le trafic sur la ligne A du métro avait été interrompu jusqu'en soirée.
"J'ai reçu une notification de Tisséo pour me prévenir que la ligne A était arrêtée sur une grande partie donc j'ai pris directement le bus". "Mais à chaque arrêt, c'était vraiment le bazar entre ceux qui devaient sortir du bus et ceux qui montaient dans le bus".
Jean-Michel Lattes, président de Tisséo, avait confirmé des incivilités. "C’était plutôt dans l’incivilité puisque nous avons eu plusieurs tirages de poignées d’alarme en même temps".
Selon Jean-Michel Lattes, dans 50% des cas, c'est un incident technique et dans 50% des autres cas, c'est un incident passager.