"Je m'entraîne 20 heures par semaine", les As du baby-foot s'affrontent en Coupe de France

Souvenirs d'adolescence pour beaucoup, le baby-foot aspire à être reconnu comme une discipline sportive. La coupe de France a pris place à Castelmaurou près de Toulouse avec 320 compétiteurs venus de toute la France.

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320 joueurs rassemblés dans le gymnase de Castelmaurou. 320 passionnés, fous de baby-foot. Et ce n'est pas une grande cour de "récré".

Pendant deux jours, ce sont des compétiteurs qui s'affrontent dans le cadre de la coupe de France. Car oui, le baby-foot veut être reconnu comme un sport.

20 heures d'entraînement hebdomadaire

"Moi je m'entraîne 20 heures semaine. Je sors du boulot, je retrouve les copains à la maison et on s'entraîne sérieusement pour performer. C'est important !", prévient Stéphane Merceron, membre de l'équipe de France issu du Club de Toulouse.

Mais donner au baby-foot ses lettres de noblesse est une tâche ardue. Pour beaucoup, le premier contact avec le baby, c'est au lycée ou dans un bar. Une pièce de cinquante centimes, une balle en liège et la promesse de parties endiablées. Un souvenir d'adolescence et l'image d'un loisir ludique. Dans ce contexte pas facile pour les clubs d'être soutenus.

Un loisir populaire

"C'est difficile car il y a des critères à remplir. C'est normal pour devenir une discipline sportive reconnue. Aller chercher des subventions, des mécénats, c'est compliqué" admet la présidente du club toulousain de foot sur table.

Dans le cadre de la compétition les règles sont strictes. Pissettes, gamelles et casseroles interdites. Des gestes affûtés. Des tirs et des arrêts maîtrisés. Les compétiteurs sont même démarchés par les clubs en France. "Il y a une espèce de mercato à l'intersaison. 3 joueurs de Toulouse sont allés du côté de Nantes, d'autres à Issy les Moulineaux", raconte Maxime Blin, président de la Fédération nationale de football de table.

En attendant que le baby-foot ne devienne une discipline sportive reconnue, le foot sur table reste très populaire. À Toulouse un vendeur de baby le confirme. Il vend environ 200 "baby" chaque année. "Le baby-foot c’est un lien social. Ça redonne un dynamisme dans les bars et chez les particuliers" a pu constater Michel Foglieni, gérant de la société Le Star.

Avec 1800 licenciés en France, le baby a le vent en poupe.

Propos recueillis par L.Perrin et C.Galet

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