Après le décès de deux randonneuses ce mercredi 1er janvier dans le massif du Cagire (Haute-Garonne), des communes prennent des dispositions pour interdire l'accès aux chemins de randonnée pour une durée indéterminée.
Deux femmes ont perdu la vie ce mercredi 1er janvier dans le massif du Cagire à quelques heures d'intervalle. Parties en randonnée, elles ont toutes deux été victimes d'une chute fatale quasiment au même endroit. Les CRS de montagne alertent sur la dangerosité du site avec de la "neige très dure, comme du béton".
Accès interdit
Au regard de ces deux drames et face à la dangerosité du site, la mairie d'Arguenos en Haute-Garonne, vient d'interdire l'accès aux chemins de randonnée menant au pic de Cagire.
"C'est la première fois. Les accès sont interdits jusqu'à nouvel ordre. Ce sont les services de l'État qui décideront quand ils pourront rouvrir", indique Michelle Roux.
L'arrêté doit être placardé sur site. Il est également rendu public sur le réseau panneaux pocket.
Site dangereux
La maire de la commune encore sous le choc de ses deux décès sur le territoire de sa petite commune. "J'ai beaucoup de peine. Les gens ne mesurent pas que le Cagire est dangereux. Pour eux, ce n'est pas de la haute montagne. Il y a eu plusieurs interventions cette saison. Certains y vont en tennis. C'est encore arrivé récemment ! Mais le Cagire est dangereux en hiver comme en été. Les gens ne se rendent pas compte", déplore Michelle Roux.
Et le manque d'équipement adapté a été constaté par les CRS intervenus sur les deux accidents mortels du 1er janvier.
Le premier accident survenu le matin a causé la mort d'une femme de 33 ans. Elle était partie marcher, accompagnée de deux autres personnes, avec un équipement insuffisant pour ce type de randonnée en hiver, selon les CRS du poste de secours de Luchon, en Haute-Garonne.
Quelques heures plus tard, le même type d'accident, également près du pic de Cagire entraîne la mort d'une femme de 46 ans.
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Elle était partie avec son compagnon, également "avec des chaussures pas forcément adaptées", ont expliqué les CRS. La plus grande prudence reste de mise.