Lacrymogène, plaintes et rebellion : rien ne va plus entre avocats et policiers à Toulouse

Après la manifestation du 22 octobre dernier et les heurts entre policiers et avocats, chaque partie a porté plainte contre l'autre. Ce lundi, deux avocats sont entendus par la police des polices. 

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La manifestation des avocats toulousains du 22 octobre 2015 résonne encore dans les couloirs du palais de justice... et de l'hôtel de police de Toulouse. Ce jour-là, manifestant contre la réforme de l'aide juridictionnelle, les avocats bloquent l'accès du tribunal de Toulouse. Ils sont délogés par les policiers à coups de gaz lacrymogènes. 

Les forces de l'ordre tentent de repousser les avocats en grève.
16 avocats ont alors porté plainte contre ce qu'ils considèrent des violences policières. Mais des policiers ont eux aussi porté plainte contre deux avocats pour dénonciation calomnieuse et rébellion.

Ces deux avocats ont été convoqués ce lundi à l'hôtel de police de Toulouse pour être interrogés par l'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) la police des polices. 

Pour les avocats toulousains, cette convocation est "une véritable provocation" qui constitue "une manoeuvre d'intimidation grossière et intolérable". Ils ont donc décidé de manifester devant l'hôtel de police de Toulouse pour apporter leur soutien à leurs deux confrères.

Le projet de réforme d'aide juridictionnelle par Christiane Taubira, alors garde des Sceaux, avait été retiré le 28 octobre, quelques jours après les incidents lors de la manifestation toulousaine. 

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