A leur 4eme jour de grève non consécutif, les agents de l'entreprise Securitas qui assurent leurs services sur le site d'Airbus Central Entity ont manifesté leur colère. Ils demandent notamment la revalorisation de leurs salaires.
Quatrième jour de grève, non consécutif, pour les agents de surveillance de Securitas sur le site d'Airbus Central Entity sur le rond point Bellonte à Blagnac. Ils réclament la revalorisation de leur salaire à leur direction. Un conflit qui se durcit en l'absence, selon la CGT, de discussions avec les dirigeants de Securitas sur la reconnaissance des qualifications, le relèvement des coefficients et l'emploi. Les salariés estiment en effet que des salariés de Securitas travaillant sur des sites identiques au leur sont mieux payés. La direction affirme que les salaires dépendent du prix versés par les clients. L'inspection du travail a été saisie de la situation de blocage.
42 des 44 agents ont cessé le travail. La sécurité du siège d'Airbus est assurée par d'autres salariés de Sécuritas, appelés d'autres sites.
Selon la CGT, un agent de sécurité gagne moins de 1200 euros par mois avec des heures de nuit et de week-end en début de carrière et une prime d'intéressement sur les bénéfices de 8 euros. Après 14 ans de travauil et un statut de chef d'équipe le salaire est de 1600 euros. Securitas est une société suédoise avec un direction à Paris mais aucune enr égion. Elle a versé 14 millions de dividendes en 2013.
La société Airbus, elle, a déclaré ne pas vouloir se mêler d'un conflit qui ne concerne la concerne pas en interne.