Toulouse fut la première ville universitaire de province à réagir aux événements qui se déroulaient déjà à Paris. Poussés par le "mouvement du 25 avril" né à la fac de Lettres, les étudiants se soulèvent et le mouvement s'amplifie jusqu’à la grève générale du 13 mai.
A Toulouse comme en région parisienne, la révolte de mai 68 est née dans les facultés.
D'abord en Droit et en Lettres, puis dans toutes les universités.
Dès la fin du mois d'avril 68, la ville rose fut ainsi la deuxième ville de France à embrayer le mouvement déclenché à Nanterre.
Toulouse compte à l'époque 21038 étudiants inscrits.
Et c'est lors d'une Assemblée Générale de 400 d'entre-eux dans les locaux de la faculté de Lettres, où de violents heurts éclatent entre étudiants de gauche et étudiants d'extrême droite, avec intervention des CRS, que naît le "mouvement du 25 avril".
Les étudiants se soulèvent et le mouvement s'amplifie jusqu’à la grève générale du 13 mai. Ce jour là 50.000 personnes, dont 12.000 étudiants, défilent à Toulouse. La fièvre étudiante a gagné tous les secteurs.
Le 21 mai, un mois après le début de la révolte étudiante, 100.000 personnes sont en grève en Haute-Garonne.
Voir en vidéo le dossier réalisé par Marie Martin et Olivier Denoun :