Un homme de 30 ans devait être présenté en début d'après-midi à un juge antiterroriste en vue de sa mise en examen, soupçonné d'avoir fourni des armes et un gilet pare-balles à Mohamed Merah.
Un homme de 30 ans devait être présenté ce samedi en début d'après-midi à un juge antiterroriste en vue de sa mise en examen, soupçonné d'avoir fourni des armes à Mohamed Merah. Selon une source policière, ce délinquant toulousain de droit commun est soupçonné d'avoir fourni "au moins deux armes, dont le pistolet mitrailleur Uzi", l'une des armes que portait Mohamed Merah, à l'école juive de Toulouse où avaient été assassinés trois enfants et un père.
Il aurait également fourni le gilet pare-balles que le tueur au scooter portait lors du siège de son appartement et retrouvé sur lui après sa mort à l'issue de l'assaut du Raid le 22 mars.
Selon cette source policière, la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire, en charge de l'enquête, "continue à explorer la piste d'autres fournisseurs possibles d'armes et de matériel", ainsi que celle de "personnes susceptibles d'avoir apporté un soutien logistique et financier à Merah pour ses déplacements à l'étranger". "C'est une étape importante dans l'enquête" sur les complicités dont aurait bénéficié Merah, se félicite cette source.
Le parquet compte requérir le placement en détention provisoire de ce trentenaire connu pour de multiples faits de droit commun. Après son audition par le juge Christophe Teissier qui devait débuter à 14H00 et sa probable mise en examen, l'homme devrait être présenté dans la journée au juge des libertés et de la détention (JLD).
Connaissance des frères Merah rencontrés dans leur quartier toulousain des Izards, il avait été interpellé mardi après-midi à Toulouse avant d'être transféré vendredi soir à Paris.