Suricates, ouistiti, chardonneret et tortue grecque : déjà condamné pour détention d'animaux non-domestiques, il récidive avec des espèces protégées

L'homme, un habitant de Haute-Garonne, n'a visiblement pas retenu la leçon. Après une première condamnation en 2021, il vient d'écoper de 8 mois de prison et de 3800 euros d'amende pour détention d'espèces animales protégées.

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Cinq suricates, un ouistiti à toupets blancs, un chardonneret et une tortue grecque. Voilà ce que les enquêteurs ont retrouvé, ce 20 janvier 2025, dans l'appartement d'un habitant de Beauzelle en Haute-Garonne. L'homme, un récidiviste en la matière, a dû répondre d'atteintes à la conservation d'espèces animales protégées. 

Un passif à son actif

La perquisition, menée ce 20 janvier par des agents de l'Office français de la biodiversité, de la Direction régionale de l'environnement, des Douanes et des gendarmes, n'était pas la première chez cet homme. Elle s'inscrit en effet dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte à la suite d'une autre perquisition menée en décembre 2023, indique le parquet de Toulouse dans un communiqué.

Tortue grecque, en voie d'extinction, elle est protégée depuis novembre 2007. © Leemage/ AFP

Il y a un peu plus d'un an, une visite chez cet individu, déjà connu des services judiciaires, avait ainsi permis "la découverte d'animaux non domestiques dans une véranda aménagée et équipée d'un système de ventilation et de chauffage."

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Dans les deux cas, il y a là délit d'atteinte à la conservation d'une espèce animale protégée et détention de marchandises prohibées sans justificatif régulier. "Les peines maximales encourues sont de trois ans d'emprisonnement, 150.000 euros d'amende", indique le procureur de la République tout en rappelant que détenir des animaux non domestiques peut nuire à la préservation de la biodiversité et peut même conduire à la disparition d'espèces.

Le Ouistiti à pinceaux blancs est une espèce de primate sud américaine protégée par la Convention de Washington en raison de la destruction de son habitat et de capture pour en faire un animal de compagnie. © Leemage / AFP

Reconnaissance préalable de culpabilité

Placé en garde à vue, l'homme a reconnu les faits. Il avait déjà été condamné à une amende en 2021 pour des faits similaires, précise le parquet de Toulouse, mais aussi "pour des faits en lien avec les stupéfiants".

Présenté le 21 janvier 2025 au tribunal judiciaire de Toulouse dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, il a écopé de huit mois d'emprisonnement et de 3800 euros d'amende douanière. Les animaux ont été confisqués et placés après un examen effectué avec le concours de l'École nationale vétérinaire.

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