Un groupe de fêtards a été pris pour cible par des tirs au plomb dimanche 12 juin vers 1h du matin dans le quartier Saint-Michel à Toulouse sans heureusement faire de blessés graves. Mais 4 personnes ont été touchées. Un acte que ne comprend pas la jeune Toulousaine ayant organisé la soirée.
Allison Rodrigues sourit mais depuis ce week-end, la jeune femme a du mal à trouver le sommeil. Elle ne se sent pas en sécurité. Car dans la nuit de samedi à dimanche, vers une heure du matin, quatre de ses invités ont été touchés par des tirs de plombs alors qu’ils se trouvaient à l’extérieur de son appartement, rue Germinal, quartier Saint-Michel à Toulouse en Haute-Garonne.
"Nous étions une dizaine pour cette fête, raconte la Toulousaine. Quatre d’entre nous étaient à l’extérieur pour fumer. L’ambiance était calme. Il y avait de la musique uniquement à l’intérieur. Puis, on a commencé à entendre des tirs sur les fenêtres. Ensuite, un ami a reçu un tir dans la lèvre et un autre a été touché dans le dos."
Pris pour cibles par des tirs
Cinq impacts sont encore visibles sur la baie vitrée du logement d’Allison Rodrigues. Quatre de ses amis ont été blessés "un au bras et à la main, un à la lèvre, un sur le thorax, un dans le dos. L’un d’entre eux est allé à l’hôpital car on pensait que la balle était logée dans la lèvre. Les trois autres ont été auscultés par les ambulanciers. Ils ne présentaient a priori rien de bien grave." L’histoire aurait pu mal tourner si les projectiles n’avaient pas été de simples plombs.
Selon les témoins, les tirs proviendraient d’un parking, situé derrière l’immeuble. L’identité de l’auteur des coups de feu ne serait pas encore connue.
Pas de plaintes, pas de représailles
La jeune femme n’arrive toujours pas à comprendre ce qui lui est arrivé. "Nous n’avons reçu aucune plainte auparavant, subit aucune représailles, assure-t-elle. C’est venu soudainement. On n’arrive pas à savoir, comment, pourquoi d’un seul coup on décide de tirer, sans prévenir, sur des personnes qui feraient du bruit?".
Les quatre victimes ont décidé de porter plainte et une enquête a été ouverte par le parquet de Toulouse.