Le rugby est un sport de contacts, voire de combat. Les chocs y sont nombreux, parfois violents : leur répétition entraîne des lésions, obligeant les clubs professionnels à avoir jusqu'à 3 joueurs par poste, et à assurer un suivi médical poussé de la convalescence de leurs blessés.
Que la pratique du rugby provoque des blessures, voilà longtemps que ce fait est de notoriété publique.Leur prise en charge médicale - et leur suivi - ne cessent de progresser, depuis que leur multiplication et leur gravité ont déclenché une prise de conscience des instances dirigeantes du rugby français...
Ainsi, depuis maintenant plusieurs saisons, un "protocole commotion" a été bien défini et il est appliqué à chaque joueur subissant un choc à la tête.
Le suivi médical : un travail d'équipe
Mais la plupart des blessures, provoquées par un placage ou un impact, sont musculaires, articulaires ou ligamentaires.Au Stade Toulousain, toute une équipe médicale est chargée des soins et du suivi de la convalescence - et du rétablissement - des joueurs blessés. Médecin, masseur-kinésithérapeute, physiothérapeute, préparateur physique et spécialiste de la réathlétisation : tous ces rôles sont bien définis et se complètent.
Analyser la cicatrisation
Il utilise un procédé d'échographie particulier : "l'élastographie".Elle permet de mesurer la dureté des fibres musculaires, l'élasticité des ligaments et des articulations, pour évaluer la qualité de la cicatrisation, suite au traitement d'une lésion.
Des résultats qui profitent à tous
A terme, l'objectif de cette étude est de permettre au staff médical du club de pourvoir définir avec précision - et pour chaque joueur blessé - la date optimale de retour sur le terrain à 100%.Le Stade Toulousain en premier lieu, puis plus généralement les clubs de rugby professionnels, tireront bénéfice de cette étude médicale.
Mais on peut espérer qu'elle puisse ensuite être extrapolée, pour s'appliquer aussi aux "rugbymen du dimanche".
Santé et rugby au Stade Toulousain
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