Samedi matin 19 novembre, une dame de 96 ans qui vit seule a prétendu avoir subi un viol. L'infirmière qui s'était rendue sur place a bien croisé un homme qui s'enfuyait. Quelques heures plus tard, la BAC a interpellé un individu qui a finalement été relâché. Depuis, la présumée victime est revenue un peu sur ses déclarations.
L'enquête pour viol aggravé se poursuit pour savoir ce qu'il s'est réellement passé samedi matin vers 7h au domicile d'une dame de 96 ans, non loin de la gare Matabiau de Toulouse.
Ce samedi 19 novembre 2022, l'interphone sonne. Cette dame qui a du mal à se déplacer appuie pour ouvrir croyant que c'est l'infirmière. Mais ce n'était pas elle, car elle arrive peu de temps après et tombe nez à nez avec un homme qui s'enfuit.
Un homme interpellé, rapidement relâché
À partir de plusieurs signalements de l'infirmière, de la victime qui prétend avoir été violée et d'un voisin, un homme est rapidement interpellé dans la matinée. Mais la garde à vue de l'homme suspecté ne s'éternise pas. Selon le procureur de la République de Toulouse, Samuel Vuelta Simon : "Rien ne permet de le considérer comme l'auteur des faits". L'agression aurait été commise entre 7h et 7h30 et l'emploi du temps de cet homme ne colle pas.
Des prélèvements ont été faits et sont en cours d'analyse. Les médecins ont pu constater des traces de violences au niveau des bras. Quant au viol, rien n'est certain. La dame est quelque peu revenue sur ses déclarations en disant qu'il avait tenté de le faire mais qu'il ne l'avait pas violée. Citée par nos confrères de la Dépêche, sa fille reconnaît qu' : "elle ouvre trop facilement. Il y a quinze jours on a retrouvé quelqu’un qui prenait le petit-déjeuner chez elle".
Affabulation d'une dame de 96 ans qui vit seule ou agression sexuelle confirmée, les policiers poursuivent leur enquête.