Ce jeudi 21 septembre, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de Toulouse contre la réforme du code du travail et les ordonnances. Les manifestants étaient moins nombreux que la semaine dernière.
La manifestation à l'appel de la CGT, FSU, Solidaires a rassemblé moins de monde que la semaine passée. Les manifestants étaient 14 000 selon les organisateurs et 4000 selon la police. Des opposants à une loi "brutale" et "antisociale" réformant le code du travail, face à un gouvernement résolu à mener son projet à terme."On est là pour défendre le sort des salariés. Ce qui reste de la négociation est absolument inacceptable", a déclaré Laurent Boisgontier, délégué syndical FO à la Macif, dans la manifestation toulousaine.
Les syndicats s'inquiètent notamment d'une baisse des moyens accordés aux représentants du personnel, du plafonnement des indemnités prud'homales ou de la possibilité de passer outre les syndicats pour négocier dans les entreprises de moins de 50 salariés.
S'il y a consensus entre les syndicats pour dire que cette loi risque d'affaiblir les droits des salariés - une vision que partagent les Français selon les sondages -, ils ne sont pas arrivés à faire front commun.
Pour ne pas rester en retrait de la grogne, les numéros un de la CFDT, de la CFTC et de l'Unsa ont appelé l'exécutif à "ajuster" les ordonnances, pointant du doigt un projet "déséquilibré", qui "facilite" les licenciements.
Dans le cortège toulousain, il y avait aussi des lycéens, des étudiants et également les représentants de la France Insoumise, qui prévoit une manifestation samedi contre le "coup d'Etat social" que représente cette réforme.
Prochaine grande journée de mobilisation le 10 octobre.