La clinique Saint-Jean du Languedoc a entamé un mouvement de grève pour dénoncer des conditions de travail dégradées et des salaires trop bas. La fusion avec la Clinique du Parc prévue pour septembre 2018 inquiète aussi les syndicats qui craignent des suppressions de postes.

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Le mouvement a commencé le jour de la mobilisation nationale, le 8 novembre. Et depuis, la grève a été reconduite. 
Le personnel de la clinique Saint-Jean du Languedoc, au Sud-Est de Toulouse, dénonce à la fois des conditions de travail dégradées et des salaires trop bas. Avec 450 salariés, la clinique a une capacité d'accueil de 290 lits.

Des salariés excédés

La grève entraine le report de certaines chirurgies ainsi que le transfert de patients sur d'autres établissements de santé. 
Un mouvement, qui veut dénoncer un fonctionnement de plus en plus dégradé au sein de l'établissement. Selon Cédric Colney, représentant syndical CGT la situation est telle que

La nuit, sur un service accueillant 28 patients, on se retrouve avec seulement une infirmière et une aide-soignante

 

Concernant les revendications salariales, Christine Agar, déléguée syndicale Sud Solidaires, donne un exemple : "une infirmière après trois ans d'études commence à 1350 euros nets." Depuis le précédent mouvement de grève en 2011, le point d'indice n'a pas été revalorisé selon les syndicats qui demandent au groupe suédois Capio, propriétaire de la clinique, d'entrer en négociations.  

Une fusion qui inquiète

Le groupe Capio gère quatre établissements de santé sur Toulouse, soit environ 1100 lits, dont la clinique du Parc qui doit prochainement fusionner avec celle de Saint-Jean. Les deux établissements seront alors réunis sur un même site à Quint-Fonsegrives, dans la future clinique Capio La Croix du Sud.
Cette fusion inquiète aussi les syndicats. Bien que la direction leur ait assuré qu'il n'y aurait pas de suppression de postes, des emplois pourraient se retrouver en doublon, comme dans les services administratifs, le nettoyage ou encore les brancardiers. Les représentants du personnel attendent donc des chiffres précis des effectifs prévus sur ce futur établissement.
La grève est reconduite à la clinique Saint-Jean du Languedoc jusqu'à lundi, date à laquelle direction et syndicats doivent se retrouver à la table des négociations. 
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