Traçabilité, organisation, hygiène... Une cuisine centrale fermée en raison de dysfonctionnements, les pensionnaires de sept Ehpad concernés

La cuisine centrale du centre communal d’action sociale (CCAS) de Toulouse a fermé mardi 14 janvier, alors qu'elle fournit 400 repas quotidiennement à sept Ehpad de la ville. C'est une société privée qui a pris la relève dans l'attente d'une réorganisation.

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La cuisine interservices de Casselardit à Toulouse a fermé ses portes ce mardi, suite à des dysfonctionnements, explique la mairie. Elle fournissait jusque-là 400 repas quotidiennement à sept Ehpad publics de la ville. La société "La pie verte" a été sollicitée en urgence pour trois mois pour fournir ces repas.

Depuis le mois de décembre, plusieurs problèmes ont été relevés quant aux normes d'hygiène, au respect de la chaîne du froid, explique l'élue en charge du CCAS, Maroua Bouzaida. Des manquements ont été relevés notamment concernant des repas mixés pour des personnes dépendantes qui n'auraient pas été livrés. "On a eu un certain nombre de remontées, que ce soit des directeurs, même des agents eux-mêmes, sur un certain nombre de dysfonctionnements".

Fermeture temporaire

La mairie a donc décidé de fermer l'établissement pour revoir "les techniques de production, l'organisation, les outils de commande, la traçabilité", entre autres. Elle a réuni l'ensemble de l'équipe. Pour Maroua Bouzaida, il ne s'agit pas d'une fermeture définitive. "Loin de moi l'idée de sous-traiter à long terme", assure l'élue, "je tiens vraiment à garder un service en régie".

Mais au regard des investissements, les attendus sont en deçà et certains faits posent problème : "on a injecté en 2024, 500.000 euros pour les travaux, pour la mise aux normes, la formation des agents, ainsi que l'achat de matériel, et bien évidemment, pour améliorer les conditions de travail et aussi respecter les règles d'hygiène par rapport à ce public-là".

La mairie précise que les agents qui souhaitent rester, devraient conserver leur travail ou se voir proposer des reclassements. Personne ne restera sur le carreau, affirme Maroua Bouzaida qui ajoute : "chacun se verra proposer une sortie positive, soit en intégrant nos services, soit en allant dans d'autres cuisines du CCAS. Mais en tout cas, on les reçoit. Il n'y aura rupture d'aucun contrat".

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