Un suspect devait être présenté ce lundi soir à un juge d'instruction de Toulouse en vue d'une mise en examen pour homicide volontaire après le meurtre d'un quinquagénaire dans le quartier Jules Julien, dont le fils de 18 ans avait été tué en 2013 lors d'une fusillade.
Un'homme avait été placé en garde à vue dimanche matin, avec son épouse qui a, elle, été remise en liberté,selon le parquet. Un mandat de dépôt a été requis par le parquet contre le suspect, sur lequel aucun détail n'a été divulgué.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 58 ans avait été frappé à coups de couteau, lors d'une dispute avec un autre homme dans le quartier de Rangueil, dans le sud de Toulouse. La victime avait succombé à l'hôpital. Aucune précision n'a été fournie sur le mobile de la dispute.
La victime avait perdu un fils de 18 ans le 8 décembre 2013, lors de tirs de kalachnikov sur un groupe, devant un immeuble du quartier sensible des Izards, dans le nord de Toulouse. Nabil, 18 ans, avait été atteint d'une balle dans l'abdomen et avait succombé à ses blessures. Dans le quartier, il avait été décrit comme la "victime d'un règlement de comptes qui ne le concernait pas".
Cette fusillade avait été suivie d'une série de règlements de comptes inédits dans la quatrième ville de France : jusqu'au mois d'août 2014, quatre assassinats et deux tentatives avaient eu lieu, parfois à l'arme de guerre. Selon une source proche de l'enquête, cette série noire aurait impliqué des "apprentis caïds", rivaux dans le trafic de drogue.