Repéré sur un réseau social, l'individu est tombé dans le piège tendu par les enquêteurs. Au cours de sa garde à vue, il a avoué avoir déjà vendu un pistolet automatique. Il a écopé d'une peine de quatre ans de prison.
C'est une surveillance en "cyber patrouille" de la section de recherches de gendarmerie nationale de Bordeaux, qui a permis de donner l'alerte, fin décembre. Sur un réseau social, ces derniers remarquent le profil d'un individu proposant un lot de pistolets automatiques de calibre 9 mm à la vente.
Un coup monté
Saisi du dossier, le parquet de Béziers a rendu possible l'organisation d'un "coup d'achat" consistant à se faire passer pour un acheteur "selon des règles strictement encadrées par le code de procédure pénale", précise le parquet.
Le piège se referme
Au cours de sa garde à vue, il a reconnu avoir précédemment vendu un pistolet automatique similaire un mois plus tôt. Il était également déjà connu de la justice et présentait six condamnations à son actif, pour participation à un trafic de stupéfiants notamment.
Jugé en comparution immédiate
Jugé en comparution immédiate à la fin de sa garde à vue, le vendeur s'est vu condamner à quatre ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt. Il devra également purger 10 mois supplémentaires d'emprisonnement en exécution de la révocation d'un précédent sursis probatoire.