Le nombre de mariages a augmenté en 2024. Il dépasse les niveaux d’avant la crise sanitaire. Mais avec l’inflation, les futurs mariés surveillent leurs dépenses.
Se marier coûte cher. Entre la salle, le traiteur et la robe, le budget peut vite grimper. Beaucoup de couples font attention à leurs dépenses. Ils doivent choisir où mettre leur argent.
Des mariages plus nombreux, mais moins chers
Léa et son compagnon ont fait des choix : "on a fixé deux ou trois choses où on ne compte pas. Mais pour le reste, on va se restreindre. Le photographe, on va sûrement prendre quelqu’un qu’on connaît. Et si la salle n’est pas un château, ce n’est pas grave."
D’autres couples économisent pendant plusieurs années avant de se lancer. "Avant, les familles payaient souvent le mariage. Maintenant, ce sont les mariés qui financent tout. Beaucoup s’y prennent deux ou trois ans à l’avance", explique Frédéric Moline, organisateur du salon du mariage de la Grande Motte.
Les prestataires ressentent la baisse
Les professionnels du mariage doivent s’adapter. Certains services sont moins demandés. Jean-Pierre Vigne, photographe, constate cette évolution : "les gens veulent des prix bas. Je comprends, la vie est chère et un mariage, c’est un gros budget."
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Les couples négocient plus. Ils cherchent des solutions pour payer moins cher. Certains optent pour des lieux de réception plus simples. D’autres limitent le nombre d’invités ou font appel à leurs proches pour certains services.
Une tendance à la hausse en Occitanie
Malgré ces restrictions, les mariages sont plus nombreux. Environ 20 000 unions sont célébrées chaque année en Occitanie. En 2024, la hausse se confirme dans toute la France.
Tom et sa fiancée veulent marquer le coup : "on en fait normalement qu’un seul. On veut qu’il soit beau et que tout le monde s’en souvienne."
Mais pour beaucoup, le rêve s’adapte à la réalité. Le mariage reste un moment unique, même avec un budget réduit.