Une enquête a été ouverte après la découverte du corps d'une femme de 36 ans, à Montpellier, dimanche. Elle a été retrouvée à son domicile avec un couteau planté dans la poitrine. 3 personnes d'une même famille sont depuis entendues par les enquêteurs. Un homme a avoué le meurtre.
Un homme de 26 ans, en garde à vue, a avoué le meurtre de la jeune femme ce mardi matin. Il s'agirait de son petit ami.
Le drame serait arrivé après une soirée trop arrosée.
Des voisins témoignent de l'alcoolisme de la victime et d'altercations fréquentes dans son appartement.
L'auteur du coup de couteau mortel sera déféré devant un juge dans la journée puis probablement placé en détention. Quant aux 2 autres gardés à vue, un père et sa fille, ils sont toujours entendus par la brigade criminelle de la sûreté de l'Hérault, à l'hôtel de police de Montpellier.
3 suspects arrêtés et placés en garde à vue
Le corps de la victime avait été retrouvée dimanche soir, dans un appartement du quartier de la Paillade à Montpellier. Elle avait un couteau planté dans la poitrine.
Les 3 personnes interpellées, un père, son fils et sa fille, âgées de 53, 26 et 23 ans, parlaient de suicide. Une version qui n'avait pas convaincu la police.
Les enquêteurs ont vite remarqué le nettoyage de la scène du crime et le long délai pour prévenir les secours ce qui a empêché peut-être de sauver la jeune femme.
Le parquet a requis l'incarcération du meurtrier et la mise sous contrôle judiciaire des deux autres personnes présentes, ce soir là, dans l'appartement. Elles sont entendues actuellement par un juge d'instruction.
Le père et la soeur du suspect ont été mis en examen pour "non assistance à personne en danger". Il leur est reproché de n'avoir pas appelé les secours assez vite, ce qui aurait pu sauver la victime, décédée de longues minutes après avoir reçu un coup d'un grand couteau du côté droit du thorax, a expliqué le procureur de la République de Montpellier Christophe Barret.
Le père, qui a reconnu en garde à vue avoir nettoyé le couteau, s'est également vu notifier une mise en examen pour "modification de la scène de crime", a encore indiqué le procureur.
Reportage F3 LR : E.Jubineau et Benoît Detugny