La nouvelle dynamique d’Acobiom, spécialiste des biomarqueurs, à Montpellier

Anciennement baptisée Skuldtech, la biotech montpelliéraine Acobiom a annoncé, son nouveau nom pour affirmer ses ambitions sur le marché du diagnostic, en hausse de 10% par an. L'entreprise emploie 10 salariés et espère en recruter 6 supplémentaires en 2015.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Créée en 1999 sur le Biopôle de Montpellier, Skuldtech vient d’être rebaptisée Acobiom par ses fondateurs, Didier Ritter et Philippe Outrebon.
Ce nom, dévoilé le 7 juillet, correspond à une nouvelle dynamique de développement pour la société, spécialisée dans l’identification de marqueurs biologiques (biomarqueurs).

Acobiom entend désormais se positionner sur le marché de la médecine personnalisée, estimé par le cabinet PwC à 172 Mds € aujourd’hui aux États-Unis : le segment thérapeutique et du diagnostic représenterait à lui seul 30,9 Mds € en 2015 (+ 10 % par an).

Acobiom va accentuer ses recherches sur les biomarqueurs, pour produire notamment les tests compagnons utilisés dans le dépistage, le diagnostic ou l’évaluation de la tolérance à un traitement ciblé sur le marché de la médecine personnalisée.

Depuis 1999, Acobiom a déjà conduit deux projets en partenariat avec AB Science sur le cancer du pancréas et la maladie d’Alzheimer.

«Ce changement de nom, c’est l’affirmation que le développement de diagnostics compagnons devient une priorité d’Acobiom, résume le directeur financier, Philippe Outrebon. Notre cœur de métier reste l’identification de biomarqueurs, mais nous nous déployons sur différents domaines, dont celui de la médecine personnalisée. Aujourd’hui, dans la majorité des projets, on cherche des sous-populations de médicaments où le traitement est le plus bénéfique possible pour le patient. Cela passe par la meilleure efficacité, bien sûr, mais aussi par le nombre de traitements : en phase 3, ces molécules doivent traiter le plus grand nombre de patients possible. Or c’est très cher : de 12.000 à 15.000 € par molécule. Identifier un biomarqueur est bien moins onéreux.»


La société (10 salariés) prévoit de recruter six personnes en 2015 pour se renforcer sur les volets R&D et commercial.
Ce plan d’embauches sera conditionné par la réussite d’une levée de fonds, de 1 à 2 M€, que Acobiom espère boucler la même année.

Générant un chiffre d’affaires non significatif, Acobiom a levé 1,5 M€ auprès d’investisseurs privés et obtenu un total de 2,5 M€ de financements (bpifrance, ANR, Europe) depuis sa création en 1999.

Un article d'Anthony Rey pour Objectif Languedoc-Roussillon.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information