Après la carte de France des départements qui utilisent le plus de pesticides dangereux révélée par "Cash Investigation", l'association Générations Futures a publié, ce jeudi, une carte de l'Hexagone qui recense notamment 8 témoignages de victimes des pesticides dans notre région.
En février dernier, les équipes de "Cash Investigation" et de Francetv info ont dressé la carte de France des départements qui utilisent le plus de pesticides dangereux.
"Rendre visibles les victimes des pesticides"
L'association Générations Futures a publié, ce jeudi, une carte de France qui recense près de 400 témoignages de victimes des pesticides. L'objectif affiché de cette association est de "rendre visibles les victimes des pesticides, qu’il s’agisse de professionnels ou de riverains exposés".
La carte des témoignages de victimes de pesticides.
A travers des petits textes ou des témoignages vidéo, des citoyens, des collectifs et des associations qui luttent dans leur région contre l'exposition aux pesticides, expliquent comment ils se sont retrouvés concernés par les pulvérisations de produits chimiques.
Témoignage de l’épouse d'un viticulteur victime des pesticides à Oupia, dans l'Hérault.
"J'ai peur pour mes enfants"
"La vigne la plus proche est à 50 mètres. Pour les traitements se sont : un traitement pesticides (type round up) et une dizaine de traitements fongicides entre mai et juillet. Nous avons un enfant de 18 mois et un projet de grossesse. Nous n’avons pas de symptomes à ce jour mais nous n’y vivons que depuis 18 mois. Nous avons de grandes inquiétudes. J'ai peur pour mes enfants.", témoigne une habitante de Pompignan, dans le Gard.
Après avoir testé des pesticides pendant des années, Jean-Marie a développé un lymphone non hodgkinien près de Pont-Saint-Esprit, dans le Gard.
Retrouvez tous les autres témoignages sur le site de l'association Générations Futures.
"Nous travaillons aussi de concert avec les organisations locales, des avocats, des associations nationales spécialisées. Les témoignages – écrits ou vidéos – sont tous validés par les personnes qui nous ont contactés. La plupart sont anonymes pour préserver leur volonté.", indique l'association Générations Futures