La pose symbolique de la première pierre du siège du CGIAR positionne officiellement Montpellier sur le devant de la scène internationale en matière de recherche agronomique. C'est en effet, dans l'Hérault, à Agropolis, que seront coordonnés tous les programmes de recherche agricole.
Certes, ces néo-maçons ne marqueront pas l'histoire pour leur coup de truelle, mais plus important, en coulant dans le ciment un parchemin signé, ils symbolisent l'arrivée prochaine à Montpellier du consortium international : le CGIAR.
La Région finance à 100% la construction du siège du CGIAR, soit 2,6 millions d'euros. Le nouveau bâtiment sera livré début 2014.
Un organisme de 8.000 salariés dont 1.300 chercheurs qui travaillent dans le monde entier.
Leur spécialité : le changement climatique, la malnutrition et la sécurité alimentaire.
Georges Frêche avait défendu l'implantation à Montpellier face à l'Italie, le Kénya, l'Ethiopie et l'Inde. Pour cela, il était allé devant la banque mondiale à Washington, devant les représentants du G.20. Le conseil régional a continué sa politique.
La région mettra à disposition, un bâtiment qui accueillera le futur centre névralgique de ce consortium.
En parafant un autre accord, l'Etat a octroyé au CGIAR, un statut international qui devra être ratifié par le parlement. A noter, que le président du conseil régional a annoncé l'arrivée probable à Montpellier du siège de l'Agence internationale de la biodiversité.
Montpellier : Le Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (CGIAR) implante le siège de son consortium