"Climat : stop au blabla place aux actes" : 250 personnes mobilisées à la marche pour le climat à Montpellier

Alors que la COP 27 se tient depuis dimanche 6 novembre en Egypte, 250 personnes ont participé ce samedi 12 novembre à la journée de mobilisation mondiale pour le climat à Montpellier.

"La terre brûle, les droits humains avec" ou encore "Victimes du crash climatique". Tels sont les slogans scandés par les manifestants pour le climat et la biodiversité, portant leurs pancartes à bout de bras.

Organisée par le collectif montpelliérain Changeons le système pas le climat, et soutenue par Greenpeace et Amnesty International, cette nouvelle manifestation s'inscrit dans la démarche de la journée de mobilisation pour le climat le 12 novembre à l'occasion de la COP 27.

Sur son compte Twitter, citoyens pour le climat Montpellier appelait à la manifestation dans le cadre de la COP 27.

Le cortège est parti du jardin du Peyrou pour se diriger vers la place de la Comédie, en défilant dans les rues. Arrivés sur place, les militants ont organisé plusieurs mises en scène.

Dans un premier temps, ils ont tourné en rond, à l'image des politiques. Puis, ils ont construit une chaîne humaine pour rappeler que l'essentiel c'est la solidarité entre les citoyens et les nations. Enfin, ils se sont allongés par terre en réponse au slogan "Victimes du crash climatique".

"Faire plus et plus vite"

"Les petits pas, ça suffit !" dénonce Stéphane Herb, le référent du Collectif citoyen pour le climat de Montpellier.

"Les jeunes doivent s'engager pour leur avenir et adapter leur vie au changement climatique" explique Thuan Sarzymski, militant de Greenpeace, pour qui les politiques n'agissent pas assez et surtout pas assez vite.

"Il faut que les gens se battent sur le terrain pour obliger les politiques à se mettre en action. On a attendu 50 ans pour se battre, depuis 50 ans on sait que la Terre se réchauffe de plus en plus à cause du gaz à effet de serre. Maintenant il faut agir" explique Noël Mas, retraité de Météo France qui s'engage auprès des plus jeunes pour les sensibiliser.

À Sète ce matin, des militants et des associations de défense de l'environnement se sont aussi réunis pour rappeler l'urgence climatique. "Il faut arrêter de faire des discours, il faut passer aux actes !" soutient Fabrice Moreau, un membre de l'antenne de Greenpeace à Sète, en dénonçant les discours des politiques.