Acteurs, cadreurs, réalisateur ont répondu à l'appel de la présidente de l'association "porte mon nom". Elle a décidé de tourner un clip pour informer les parents sur leurs droits concernant le nom de famille de leur enfant.
Au musée du château de Marsillargues, dans l'Hérault, un décor insolite. C'est celui d'un clip qui nous fait remonter le temps au 18ème siècle. Dans le rôle principal, Aurore Kichenin. La 1ère dauphine de Miss France 2017. Elle participe bénévolement au tournage d'une campagne sur le choix du nom de famille d'un nouveau- né. "Je joue le rôle d'une maman qui vient d'accoucher et qui voudrait donner aussi son nom à l'enfant qu'elle vient de mettre au monde. Le père de l'enfant dit que la loi ne le permet pas et donc je m'affirme pour que la loi change et que je puisse donner mon nom", sourit Aurore Kichenin, première dauphine de Miss France 2017.
Deux noms
Un souhait devenu aujourd'hui réalité. Depuis 2002, la loi permet aux parents de donner le nom de famille du père, de la mère ou bien des deux à leur enfant quand ils le déclarent en mairie. Sauf que 20 ans plus tard, très peu de couples connaissent cette possibilité. Neuf enfants sur dix portent encore un patronyme. Alors Marine Gatineau Dupré, la présidente de l'association "porte mon nom", a produit ce clip pour informer.
" À la naissance, le nom du père est mis par défaut. Les parents ne vont pas se poser la question du nom mais du prénom. Le père donne le sien en se disant que l'on pourra toujours le changer", ajoute Marine Gatineau Dupré, présidente de l'association "porte mon nom".
Évolution de la loi
Ce sera seulement possible si l'enfant en fait la demande à sa majorité. La loi l'autorise depuis 2022. Et c'est grâce à l'association et au soutien du député héraultais Patrick Vignal que la législation a évolué. Grâce à ce clip, Marine Gatineau Dupré espère toucher un large public sur ses droits en matière d'état civil.
Ecrit avec Delphine Aldebert