Le ressortissant algérien de 59 ans avait été interpellé à Montpellier le 5 janvier après avoir tenu des propos violents sur TikTok. L'Algérie ayant refusé de l’accueillir, il avait été renvoyé en France. Il était présenté à un juge des libertés et de la détention, à Meaux, ce dimanche 12 janvier.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ballotté entre la France et l'Algérie. Expulsé vers son pays et renvoyé en France, l'influenceur algérien Ami Boualem restera en centre de rétention administrative 26 jours de plus. C'est la décision du tribunal de Meaux qui devait se prononcer sur son sort dimanche 12 janvier.

Interpellé à Montpellier

Connu sous le nom d’Ami Boualem, ainsi que celui de « Doualemn », l’Algérien de 59 ans, qui compte 168 000 abonnés sur TikTok, avait été interpellé à Montpellier le 5 janvier après avoir tenu des propos violents sur ce même réseau social.

Expulsé vers  l'Algérie qui avait refusé de l’accueillir, il avait été remis dans un avion pour la France et placé en centre de rétention administrative en région parisienne. L'affaire avait un peu plus dégradé les relations déjà très tendues entre l'Algérie et la France. Une situation diplomatique qui aurait pesé selon ses avocats sur le sort réservé à l'influenceur.

« Ma consœur Marie David-Bellouard et moi-même déplorons la décision de prolongation en centre de rétention administrative, qui est rendue dans une situation politique et diplomatique tendue et dont notre client fait les frais. 

 

La détermination particulièrement féroce dont a fait preuve le ministre de l’intérieur à l’encontre de Boualem s’inscrit dans un contexte ultra répressif des personnes étrangères. 

Me Jean-Baptiste Mousset

Avocat de l'influenceur algérien

 Appel

Il convient néanmoins de rappeler que l’édiction d’un arrêté d’expulsion et le placement en centre de rétention doivent répondre à des exigences légales. Dès lors, nous faisons appel de l’ordonnance du juge des libertés et de la détention devant la cour d’appel de Paris. », poursuit l'avocat dans un communiqué.

Expulsé

Dans une vidéo s’adressant à des personnes qui avaient voulu manifester contre le régime algérien le 1er janvier, il appelait à "donner une sévère correction à un homme résidant" en Algérie. Le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, avait ordonné le retrait de son titre de séjour et son expulsion, alors que l'enquête du parquet de Montpellier et les traductions de ses publications réalisées par deux interprètes n'avait pas révélé d'appel au meurtre.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information