Photographe passionné par le Pic Saint-Loup, un site remarquable situé au nord de Montpellier, Régis Domergue partage son travail sur les réseaux sociaux. Et sa passion est contagieuse : l'une de ses vidéos rencontre un succès inattendu. On peut y voir toute la splendeur et la diversité de la faune locale.
Au bout du téléphone, Régis Domergue se confond en excuses. "Je ne vous ai pas répondu tout à l'heure parce que j'étais en train de photographier le Pic Saint-Loup. Il y avait un coucher de soleil magnifique", s'extasie encore ce photographe passionné par la montagne la plus connue de l'agglomération montpelliéraine.
"Fasciné" par le Pic Saint-Loup
Depuis dix ans, il y passe plusieurs heures, chaque jour, pour admirer et photographier le Pic de l'Hérault, sa faune et sa flore. Une admiration qui frôle l'obsession. "Il y a quelque chose d'irrationnel, de mystique. J'aime son microclimat, sa beauté, sa richesse historique. Je suis fasciné par cette montagne", reconnaît-il en souriant.
Plus de 700 000 vues en quelques jours
Fasciné, le mot n'est pas choisi au hasard. En plus de ses allers et venues quotidiens, en journée comme de nuit, cet Héraultais, né au pied du Pic-Saint-Loup a placé une quinzaine de caméras sur l'ensemble du massif, "dans des lieux stratégiques". Entendez, des lieux qui lui permettent de rencontrer la faune sauvage.
Quand je vais récupérer les cartes de tournage dans les caméras, je suis comme un enfant. J'ai le cœur qui bat.
Régis Domergue
Comme sur cette vidéo, postée sur Facebook, qui recense plus de 730 000 vues samedi 18 janvier 2025. On peut notamment y apercevoir des sangliers, une biche, un blaireau, des renards roux, un chevreuil... Un succès impensable, pour celui qui plafonne habituellement entre 2000 et 3000 vues sur Facebook. "C'est bien la preuve que l'algorithme décide de tout ! Mais c'est surtout bien de voir que l'on peut s'émouvoir de belles choses".
Plusieurs caméras volées
Des émotions pas toujours Régis explique s'être fait voler l'une de ses caméras disposées dans le massif. Le troisième vol en l'espace d'un an et demi. Un "risque" qu'il accepte de prendre mais un vol qu'il regrette "Moi je me régale de prendre ces images et de les partager. D'autres se régalent de voler..."
Deux fois par an, en décembre puis en mai, Régis ouvre les portes de sa maison pour la transformer en un lieu d'exposition et de vente. L'occasion d'admirer, sous toutes ses coutures, les richesses du Pic Saint-Loup, dans l'oeil et l'appareil d'un passionné.