"Le soir, je préfère courir en groupe" : comment ces adeptes de la course à pied se rassurent après l'agression violente d'une joggeuse

Après le drame de Vergèze dans le Gard où une joggeuse a été poignardée, nous avons rencontré des femmes qui sortent courir le soir à Montpellier. Pour vaincre le sentiment d’insécurité, elles privilégient la course à plusieurs.

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Il est 18 heures passées. La nuit est tombée. Pas question pour autant pour les adeptes de course à pied de Montpellier de se priver de cette sortie. Les femmes privilégient le plus possible les courses en groupe.

La nuit c'est quand même plus rassurant de courir avec des amies pour être sûres qu'il ne se passe rien ou au moins avoir quelqu'un en cas de souci.

Une joggeuse

France 3

Courir ensemble pour le fun et la sécurité

Dans le club montpelliérain Start Running, on organise des sorties en petit groupe. De quoi rassurer les femmes qui aiment la performance. "Seule le soir, quand il fait nuit, je préfère aller courir en groupe. Seule j'irais moins facilement au bord du Lez à Montepllier", ajoute une jeune femme.

Pendant une heure, tous les sportifs vont courir ensemble, une manière de sécuriser le parcours mais pas seulement. "L'encadrement offre un suivi convivial. On oublie les contraintes générales et tant mieux si le sentiment que peuvent ressentir certains coureurs se dilue", explique Laurent Vicente Start Running.

Plus de courses en journée

Les récents faits divers, comme l’agression de la joggeuse à Vergèze dans le Gard ne changent pas les habitudes des addicts au sport. "On ne sait pas encore qui l'a attaquée ni pourquoi mais je n’ai pas envie d’avoir peur. Il ne faut pas s'interdire de courir le soir surtout à Montpellier”, note Anais Pons une coureuse de 32 ans.

Si les adeptes de course à pied refusent de renoncer à courir le soir, elles sont toutefois de plus en plus nombreuses à privilégier une pratique en journée.

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