Pendant une semaine une quarantaine de pompiers est déployé dans le massif de la Gardiole, dans l’Hérault. Ils se forment à aller au feu et à devenir chef de groupe forêt. Une formation exigeante car ces hommes, une fois sur le terrain, auront de grandes responsabilités.
Se former pour aller au feu ! C'est ce que font, pendant une semaine, une quarantaine de pompiers de l'Hérault. Ils s'entraînent pour devenir chef de feu de forêt. 12 stagiaires venus de tout le sud de la France sont en lice pour obtenir leur certification chef de groupe feux de forêt. Pendant une semaine, moyens matériels et humains sont déployés dans le massif de la Gardiole et de la Moure.Un exercice pratique et aussi des questions
Pour se former, les pompiers doivent réaliser un exercice de feu grandeur nature et prendre rapidement les bonnes décisions :
C’est compliqué, ce sont des manœuvres qui sont difficiles, pour réaliser ces manœuvres, on nous met au maximum dans la réalité, à part qu’il n’y a pas de feu mais le vous le voyez les points sensibles sont bien présents. Pour la formation, nous avons des moyens qui sont à notre disposition. Nous sommes dans la plus grande réalité.
- Régis Torres, Stagiaire "Chef de groupe feux forêt" Centre de secours de Claret (34)
Une fois l’exercice pratique terminé, les pompiers stagiaires doivent répondent à une série de questions sur l’opération réalisée.
Le chef feu de forêt, le premier sur place
La formation est exigeante car ces hommes une fois sur le terrain auront des grosses responsabilités :
La propagation des flammes est tellement rapide que nous devons avoir des cadres formés, proches du terrain. Ils vont gérer sur place jusqu’à 16 personnes et après ils vont aussi gérer des renforts, ça peut monter jusqu’à 45 personnes.
- Commandant Nicolas Debien, Responsable de la formation chef de groupe feux de forêt
Le chef de groupe feux de forêt est le premier à arriver sur place. En effet, en un coup d’œil et le plus vite possible, ce chef doit répartir ses moyens efficacement : camions, hommes et aussi hélicoptères.
Le reportage de Sébastien Banus et Thierry Will