Ce matin, une vingtaine d’opposants au régime d’Ali Bongo s’est rassemblée à proximité de la cathédrale Saint-Pierre, où se tenaient les obsèques du beau-père du président de la République gabonaise.
Ce matin avaient lieu les obsèques d’Edouard-Pierre Valentin, le beau-père d’Ali Bongo, le président de la République gabonaise.
Des manifestants dénoncent ces obsèques
Plusieurs manifestants se sont rassemblés à proximité de la cathédrale Saint-Pierre, pour dénoncer notamment le régime dictatorial d’Ali Bongo. La plupart d'entre eux dénoncent le fait que ces obsèques aient lieu en France, comme nous l'explique Serge N'guema.
Monsieur Valentin a vécu toute sa vie au Gabon. Il s’est enrichi au Gabon. Il a pris tout son argent au Gabon et aujourd’hui, il meurt où ? En France, où il se fait enterrer. Nous ne comprenons pas pourquoi aujourd’hui, Monsieur Valentin est enterré comme un prince au pays des droits de l’Homme. Comment ce pays peut-il accepter d’enterrer un assassin, un criminel, quelqu’un qui a pillé et qui est protégé par la police. Voici ce que nous sommes venus dire.
Même constat pour Paul-Henri Nzegondjout, manifestant.
La France malheureusement est complice des dictatures et il faut que ça cesse. Il faut que le peuple français se réveille et qu’ils se rendent compte que les dirigeants sont des voyous. (…) Il faut qu’ils comprennent que c’est avec les peuples opprimés qu’il faut, une bonne fois pour toutes, changer les choses.
Au delà du fait de dénoncer le régime dictatorial d'Ali Bongo, les manifestants réclament également que Jean Ping, son adversaire aux élections controversées de 2016, accède aux fonctions présidentielles.