Depuis mardi 11 décembre, de nombreuses cantines et accueils péri-scolaires sont fermés dans les écoles de Montpellier. La grève des agents du service publique est reconductible jusqu'au 31 janvier et vise à protester contre le manque d'effectifs.
La grève dans les cantines et les accueils péri-scolaires a commencé le 11 décembre et durera jusqu'aux vacances de Noël. Le mouvement national lancé par la CGT a été très suivi à Montpellier où 20 à 50 écoles sont concernées selon les jours. La grève est reconductible et devrait se poursuivre jusqu'au 31 janvier dans les centres de loisirs. Les agents de la collectivité dénoncent un manque d'effectif.
"On n'est pas assez pour encadrer les enfants, ça devient grave au niveau de la sécurité. Ce sont des enfants on ne peut pas se le permettre", souligne un collectif d'animateurs et responsables. Le collectif estime qu'à Montpellier il faudrait "200 personnes" en plus (dans les effectifs ATSEM et accueil périscolaire et de loisirs) pour bien fonctionner et demande des emplois "plus pérennes".
Une demande qui n'est pas nouvelle et qui est récurrente depuis plusieurs années. Pour le collectif, même si la mairie est régulièrement en discussion avec eux, les effectifs n'augmentent pas de façon suffisante face à la croissance de la ville. Sonia Kerangueven, élue à la Réussite éducative, n'a pas souhaité réagir aux revendications des agents de Montpellier, étant donné que le préavis de grève est national.
Les parents disent comprendre les agents mais n'en restent pas moins très embêtés. Dans certaines écoles, il n'y a a pas d'accueil péri-scolaire le matin, ni à midi, ni le soir et depuis déjà une semaine.